Bye Bye l'été ! Bonjour l'automne
AVERTISSEMENT À CELLES QUI DÉTESTENT LIRE LES LONGUES TIRADES, IL N’EST PAS TROP TARD POUR FAIRE DEMI TOUR
Avant de commencer, je tiens à faire part de ma reconnaissance à toutes celles qui vont lire mon post.
Bon ceci est mon tout premier post et c'est une bonne occasion pour moi de célébrer l'arrivée de l'automne et de dire bye bye à l'été. Et pour se faire, quoi de mieux que de vous parler d’une de mes passions : le jardinage. Je dois vous avouer que c’est une nouvelle passion car auparavant le jardinage ne me disait rien.
Cet été mère nature a été très généreuse avec nous. Et vous pourrez le constater en regardant la galérie des photos que je vais rajouter à la fin de ce post.
Mais avant de la consulter, je vous invite à lire ma petite histoire sur ma nouvelle passion : le jardinage.
En fait, mon amour du jardinage a débuté par accident. Oui, c'est assez surprenant d’autant plus que je me considérais plus comme une tueuse de plantes d'intérieur car durant plusieurs années auparavant, j’ai essayé de cultiver des plantes chez moi mais elles ne faisaient jamais long feu. Alors, j’ai finalement décidé de jeter l’éponge et de me tourner vers les plantes artificielles.
En mars 2018 j'ai été mise en contact avec Student Links une ressource pour les étudiants de “14 à 21 ans ayant une déficience intellectuelle et qui examine différentes options pour leur avenir après leurs études secondaires”. L’objectif est de jumeler l’étudiant avec un bénévole qui selon ses disponibilités, est prêt à faire des activités en lien avec divers domaines d’intérêts des deux. C’est grâce à Student Links que mon aventure avec le jardinage a débuté, après le jumelage de mon fils aîné avec Stéphanie (c’est pas son vrai nom) qui a suggéré de l’aider à créer un potager dans ma cour arrière.
Elle a commencé par nous montrer comment débuter un semi à l’intérieur. C’était excitant de voir les plantes de tomates et concombres pousser. Et au moment propice, après la fonte de neige, le travail physique dans ma cour a débuté. Mon fils et Stéphanie, ont commencé par arracher la pelouse, labourer la terre, créer des plates bandes et puis transplanter les plantes. Et tout cela sous un soleil de plomb sans pitié.
Bon, moi j’ai quand même aussi aidé car Stéphanie me donnait une liste de nécessaire à jardinage à acheter, alors je m’en chargeai.
Je me souviens très bien de cette année là, si je ne me trompe pas la chaleur avait débuté très tôt et vers le mois de juin, il faisait tellement chaud et sec que la plupart des magasins qui vendaient des plantes étaient obligés de les solder pour vite les écouler. Bien sûr j’ai sauté sur l’occasion et je me suis retrouvée avec plusieurs plants de tomates, concombres, poivrons, piments forts que j’ai pu transplanter dans le potager.
Malheureusement, c’est aussi vers la fin du mois de mai que Stéphanie nous a annoncé qu’elle a trouvé un emploi qui va l’empêcher de poursuivre ses activités de bénévolat avec mon fils. J’étais un peu déçue car mon fils appréciait sa présence mais malheureusement c’est souvent la réalité des personnes autistes. Les personnes qui travaillent avec eux ne restent pas longtemps. Mais j’ai été très reconnaissante d’avoir rencontré Stéphanie car elle a un peu contribué à ma passion du jardinage.
Bien sûr avec le départ de Stéphanie, je n’ai pas eu d’autres choix que de poursuivre ce qu’elle avait déjà débuté avec mon fils. Et à ma grande surprise, j’ai beaucoup aimé travailler dans le potager, j’étais émerveillée de voir comment les plantes poussaient. Il est vrai que le soleil et l’arrosage quotidien ont beaucoup aidé.
Voici quelques photos du potager :
J’ai tellement adoré l’expérience que je me suis décidée de la poursuivre l’année suivante et j’ai voulu la tenter à un niveau supérieur. C’est là que j’ai commencé à explorer la possibilité d’avoir un jardin communautaire.
Malheureusement, tous les jardins communautaires que j’avais approché à ce moment là étaient complets. Mais un matin de la fin de janvier 2019, en écoutant la radio de CBC, j’apprend que Just Food est en train de proposer des lopins de terre aux personnes intéressées à cultiver un jardin. Puis je me suis souvenue que durant l’automne 2017 par le biais de Student Links, mes garçons avaient fait une activité qui consistait à enlever les mauvaises herbes dans un des potagers de Just Food.
Pensez vous que j’ai hésité une seconde ? No way ! En écoutant attentivement l’émission, j’ai appris qu’il fallait juste écrire un courriel à Just food pour signaler son intérêt. Chose que j’ai vite fait et à ma grande surprise, ils ont répondu à mon courriel en mentionnant que j’étais la première à les contacter. Ils m’ont par la suite inviter à une rencontre consistant à expliquer le processus d’acquisition du lopin de terre. And the rest is history !
Bon, à ce point-ci, il y’en a parmi vous qui ont peut être cesser de lire mais je vous avez prévenu, j’adore écrire et vous avez sûrement lu l’avertissement en début de lecture.
Alors maintenant je suis propriétaire d’un lopin de terre et je peux cultiver ce que je veux mais il est important que vous sachiez que :
Le lopin m’appartient aussi longtemps que je décide de le cultiver. En un mot, tant que j’en aurais pas marre, je peux la garder.
Il est interdit d’utiliser des engrais chimiques donc tout est bio.
Je paie juste une petite cotisation annuelle ainsi qu’un petit montant ridicule pour l’utilisation de l’eau d’arrosage.
Voici mon lopin de terre : le numéro 10
Oh! La première année, mon corps a gardé les traces du travail physique de la terre (vous allez comprendre en regardant les photos car le terrain est énorme pour 1 personne) et j’ai dorénavant un grand respect envers tous ceux qui contribuent à l’approvisionnement de nos assiettes.
Alors que je ne fait que radoter, j’ai oublié de vous mentionner les bienfaits que me procurent le jardinage. Il y’en a tellement et je pourrais les aborder en profondeur dans un autre post mais vite fait voici les bienfaits que cela m’a procuré :
Passer du temps de qualité avec mes garçons durant tout l’été et faire un travail d’équipe. Vu la taille du terrain, disons que l’aide des garçons étaient très apprécié.
Bienfait thérapeutique et je vais l’expliquer en ce qui me concerne. Mais il semblerait que plusieurs recherches scientifiques ont réussi a démontrer les bienfaits thérapeutique du jardinage. J’ai lu plusieurs blogs qui en parlent (voir dans ressources). D’ailleurs en Grande Bretagne, une grand majorité de personnes s’adonne au jardinage et ces dernières années, les avantages du jardinage à la santé mentale sont devenus largement reconnus. Les médecins donnent de plus en plus aux patients une « prescription sociale » pour faire quelque chose comme du bénévolat dans un jardin communautaire, croyant que ce travail peut parfois être aussi bénéfique que la thérapie ou les antidépresseurs. En ce qui me concerne, jardiner m’a procuré un grand sentiment de bien être, ça m’a permis de garder une attitude zen durant ces temps de COVID. J’y allait avec mes garçons quasiment tous les jours, ça nous tenait occupé et juste le fait de récolter ce que l’on a semé, ça me procurait un sentiment de fierté et de bonheur. Je dois aussi avouer que depuis que j’ai commencé à jardiner, j’ai observé une diminution dans l’intensité de ma phobie des insectes. Plus peureuse que moi, je ne connais pas mais il est certain que maintenant j’arrive à gérer. Je n’ai pas lu des articles scientifiques faisant un lien entre la diminution de la phobie d’insecte et le jardinage mais j’en suis une preuve vivante.
Valorisant et gratifiant car j’ai vu les résultats du travail accompli et j’ai un plus grand respect envers la nature et ceux qui travaillent la terre.
Manger Bio, comme je l’ai mentionné, il est interdit d’utiliser des pesticides (Bonjour les mauvaises herbes!!). J’en suis des plus reconnaissante car c’est rassurant de savoir la provenance et la qualité de la nourriture que je mets dans mon assiette.
Bienfait physique, vous le savez déjà donc pas besoin de m’étaler sur des explications car plusieurs des articles dans la section ressources en parlent. Mais en ce qui me concerne, je peux vous confirmer qu’à la fin d’une journée de jardinage, mon corps en ressentait les effets durant au moins 2 jours (surtout dans les débuts). De ce fait, je finissais par dormir comme un bébé. Je ne dirais pas que je travaillais mon cardio mais certaines parties de mon corps se sont raffermies plus que d’autres
Changer ma perception de la nature et vivre en harmonie avec elle et la respecter, je n’avais pas trop le choix d’aller arroser, et enlever les mauvaises herbes. Tu es obligée de suivre et respecter la nature et de t’adapter à ses humeurs. Il fallait surveiller la météo pour savoir quel jour on pouvait avoir un repos de l’arrosage. Mais malheureusement même si cela ne te tente pas d’arroser, tu n’as pas trop le choix, il faut aller arroser ou enlever les mauvaises herbes. Après tout, lorsqu’on s’occupe bien de son jardin, elle te récompense.
Faire des rencontres intéressantes de personnes partageant la même passion. Étant novice dans le domaine, j’ai rencontré d’autres jardiniers qui me donnaient des conseils ou me donnaient des graines ou plantes. J’ai rencontré notamment une personne intéressante et dont je suis très reconnaissante car il m’a donné beaucoup de bons conseils.
Maintenant c’est le temps de fermer mon jardin mais une nouvelle aventure va débuter pour moi car je me suis donnée une seconde chance en m’occupant de plantes d’intérieures tropicales. Tout en espérant que cette fois ci, je serai en mesure de les garder vivante et vivre une nouvelle passion qui pourra me tenir occupé durant la saison froide.
Bref ! Je vais m’arrêter là car je crois que les photos vont expliquer par elles mêmes ma nouvelle passion qu’est le jardinage et vous pourrez constater que bien que novice en la matière, j’ai essayé, j’adore et maintenant cela fait partie de ma vie.